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Le haut de gamme chez les constructeurs automobiles français : Partie 1, avant la Seconde Guerre mondiale

On associe difficilement les marques automobiles françaises aux voitures haut de gamme, et pourtant, les choses étaient toutes autres dans un passé pas si lointain. Nous vous proposons de redécouvrir un pan méconnu de l’histoire automobile de notre pays.

L’automobile : un produit de luxe à ses débuts

À ses débuts, il y a désormais plus d’un siècle, l’automobile était un produit de luxe réservé à une élite qui employait quasi systématiquement un chauffeur pour conduire la voiture qui avait été acquise. On trouvait aussi des aventuriers, à la fois pilotes et ingénieurs, qui participaient aux premières compétitions motorisées souvent avec leur propre bolide. La France, étant un des berceaux de l’automobile, on y trouve au début du XXe siècle de nombreuses marques offrant des voitures qui ne peuvent être que des hauts de gamme compte tenu des caractéristiques du marché.

Puis l’automobile commence à se démocratiser lentement au lendemain de la Première Guerre mondiale. Dans les années 1920, Citroën, qui a débuté son activité en 1919, applique dans ses usines les méthodes de production en vigueur chez Ford. La production de masse rend ainsi la voiture plus accessible. Les modèles hauts de gamme, tout comme les marques de luxe et de prestige restent toutefois nombreux sur le marché français. Faisons un tour d’horizon de l’offre de nos trois grandes marques nationales.

Peugeot : de l’excellence à la rationalisation

Peugeot propose alors des modèles de plus de 20 chevaux fiscaux avec des moteurs 6 cylindres jusqu’en 1931. En raison de la crise, le constructeur sochalien interrompt la production de voitures haut de gamme jusqu’en 1934, année du lancement de la 601 dotée d’un 6 cylindres sous le capot. Prudent, Peugeot remplace dès 1935 sa 601 12 CV 6 cylindres 2,2 litres par une 402 11 CV 4 cylindres 2,0 litres qui disparaîtra au début de la Seconde Guerre mondiale.

Renault : un positionnement haut de gamme affirmé

Chez Renault, on assume plus franchement un positionnement haut de gamme avec une offre qui intègre des modèles 40 CV dès les années 1910. En octobre 1928, Renault remplace sa 40 CV NM à moteur 6 cylindres de 9,1 litres par la Reinastella à moteur 8 cylindres de 7,1 litres. Malgré la crise des années 1930, les voitures haut de gamme demeurent nombreuses au catalogue Renault : Vivastella 16 CV 6 cylindres, Nervastella 24 CV 8 cylindres et Reinastella 41 CV 8 cylindres. Les modèles 8 cylindres restent proposés par Renault jusqu’en 1939, tandis que la marque descend en gamme pour conserver son statut de grand constructeur avec le lancement de la Monaquatre en 1932, suivie par la Celtaquatre en 1934 et, enfin, par la petite Juvaquatre en 1937. Au salon de Paris 1938, les tarifs de la gamme Renault s’étalent ainsi de 20 900 francs (équivalents à 12 500 euros actuels) à 102 000 francs (équivalents à près de 61 000 euros actuels).

Citroën : un haut de gamme plus abordable

Du côté de chez Citroën, on propose des voitures à 6 cylindres 15 CV à partir de 1929. On est dans le haut de gamme mais pas dans le luxe à la différence de ce qu’on a pu voir chez Peugeot jusqu’en 1931 et chez Renault jusqu’en 1939. À partir de 1934, la Traction 11 CV se place au sommet de la gamme avec un positionnement similaire à celui de la Peugeot 402, à savoir celui d’une grande voiture familiale. Citroën présente néanmoins la même année une Traction 22 CV à moteur V8 qui ne dépassera pas le stade du prototype en raison des difficultés que connaît la marque au double chevron. Une Traction 15 CV à moteur 6 cylindres vient coiffer la gamme à partir de 1938.

Les constructeurs français de prestige avant la Seconde Guerre mondiale

Avant la Seconde Guerre mondiale, on trouve aussi plusieurs constructeurs français de prestige qui ne proposent que des voitures très haut de gamme. Citons en premier lieu Bugatti, constructeur ayant débuté en 1909, puis Delage, lancée en 1905, Delahaye, en activité depuis 1895 et Hispano-Suiza, dynamique filiale française du constructeur espagnol homonyme fondée en 1911, qui rivalise avec Rolls-Royce. Pour ces marques, les années 1930 sont celles du flamboyant avec des voitures prestigieuses que tous les grands du monde achètent, le sommet du luxe et de l’exclusivité étant atteint, à la fois, chez Bugatti avec ses merveilleux moteurs 8 cylindres et chez Hispano-Suiza qui propose même un moteur V12 9,4 litres de 54 chevaux fiscaux. Delahaye propose aussi un V12 4,5 L sur la Type 165 présentée en 1938. Au-delà de ces marques prestigieuses, les modèles haut de gamme sont légion chez les autres constructeurs français. À titre d’exemple, on peut mentionner les Chenard & Walcker Aigle 8 à moteur V8, les Delaunay-Belleville 23 CV à moteur 8 cylindres, les Hotchkiss 20 CV 6 cylindres, les Ford puis Matford V8, les Panhard 8 cylindres tout comme les Talbot 8 cylindres.

La fin d’une époque : déclin et transformation du haut de gamme français

Mais le haut de gamme français commence déjà à se fissurer : Delage en grande difficulté depuis 1935 est rachetée par Delahaye en 1938 et Hispano-Suiza cesse la production automobile en 1938 pour se concentrer sur l’aéronautique. Les modèles à 8 cylindres disparaissent peu à peu des catalogues, tandis que le haut de gamme s’articule désormais autour de grandes voitures 11 CV à moteur 4 cylindres comme les Citroën Traction et Peugeot 402. Les temps changent et la Seconde Guerre mondiale va accélérer le mouvement pour aboutir à un paysage automobile très différent dans les années 1950.

A suivre …

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